Mardi 3 mai 2011
Qu'est ce que l'éthologie ?
L'éthologie étudie le comportement des animaux. Un animal est un vivant qui possède un cerveau à la différence d'un végétal.
L'éthologie est une science qui couronne le domaine des Sciences du Vivant.
Elle
est à la croisée des chemins entre les disciplines qui concernent les
corps telles que la biologie ou la botanique mais en passant par la
description du comportement, elle s'intéresse à toutes les sciences et
connaissances qui traite de l'humain ou de l'homme.
Il
y a 2 à 3 milliards d'années une différence fondamentale est intervenue
chez les vivants. Il semble que tous les corps monocellulaires étaient
autotrophes c'est-à-dire qu'ils se nourrissaient directement de
l'énergie solaire et des corps chimiques contenus dans l'eau. Puis une
partie d'entre eux a évolué vers l'hétérotrophie, c'est-à-dire qu'ils se
sont mis à se nourrir d'autres corps monocellulaires dans une sorte de
cannibalisme primitif que l'ont a retrouvé ensuite chez tous les
animaux.
Bien
des pas gigantesques ont du se produire auparavant pour passer des
corps élémentaires de la matière aux corps monocellulaires eucaryotes
mais on peut estimer que l'éthologie apparaît au moment où des corps
monocellulaires hétérotrophes produisent un cerveau en devenant des
corps multicellulaires.
Le
cerveau est le pilote qui permet à l'animal hétérotrophe de trouver ses
ressources de vie. Le végétal ne possède pas de cerveau car il n'en a
pas besoin: ses ressources de vie lui collent pour ainsi dire au corps.
Le cerveau de l'animal lui permet de se mouvoir dans son environnement
pour trouver des végétaux ou d'autres animaux pour se nourrir ou ce que
nous appelons les ressources de vie.
Les
vivants ne font pas que se nourrir, ils se reproduisent. Le corps
monocellulaire se reproduit pas scissiparité qu'il soit animal ou
végétal sous pilotage de son génome. Dès le moment où ces corps
deviennent multicellulaires, la reproduction devient plus complex.
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Ressources de vie
une ressource de vie est un unité insécable nécessaire à un seul animal et qui entraine la mort de deux concurrents s'ils ne parviennent pas à s'en emparer complètement. L'un des deux doit disparaître.
Autre exemple: il ne peut y avoir deux rois pour un même territoire.
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L'éthologie se situe dans un contexte général d'unicité entre ce que l'on appelle matière inerte et matière vivante.
Il y a une démarche intellectuelle de principe: "ce n'est pas parce que nous ignorons ce que nous ignorons que ce que nous ignorons n'existe pas".
Paradoxalement la prise de conscience du champ de notre ignorance se développe de manière exponentielle au moment où explose le champ de nos connaissances dans de domaine.
Nous sommes 7 milliards d'humains. Cela représente donc entre dix et vingt fois plus de connaissances par rapport au début de l'ère chrétienne où selon les statistiques de l'ONU il y avait environ 400 à 700 millions d'humains sur Terre et sept fois plus qu'en 1800 où l'on en comptait 1 milliard.
Mais les humains ne représentent qu'une infime parcelle des vivants - végétaux et animaux - . Et les vivants, pour leur part ne sont qu'une partie infinitésimale de la planète Terre. La Terre, c'est environ 1 pour mille du volume du Soleil et selon André Brahic (Enfants du Soleil, 1999), il existe des tera de tera de tera d'étoiles dans l'Univers.
Dans le passé, il y avait une sorte de réflexe contre l'infini de cette ignorance: penser que ce que les humains ne connaissent pas, n'existe pas ou bien y placer Dieu. Il faut renverser cette perspective. Nous allons visiter Mars dans les 50 ans qui viennent mais – vu d'aujourd'hui – nous ne pouvons dire quand nous sortirons du système solaire et encore moins quand nous parviendrons dans d'autres systèmes.Quand à sortir de notre galaxie, aucun scientifique ne semble s'y être aventuré à établir un quelconque pronostic alors que nous devons réintégrer ceci dans le champ des possibles.
C'est dans ce contexte que nous posons l'hypothèse de la continuité entre matière inerte et matière vivante.
Il est possible que des pans entiers de cette vision réconciliée soient hors d'atteinte des recherches des humains mais nous en savons assez sur la physique et la chimie pour montrer que les vivants ne comportent aucun élément qui ne figure dans le tableau de Mendel.
De cette manière nous venons de définir la place de l'éthologie dans l'infiniment grand et l'infiniment petit et donc dans deux ordres de grandeurs.
Il faut y intégrer le temps. Notre hypothèse est de nouveau celle de la continuité depuis le big bang d'il y a 13,7 milliards d'années jusqu'à l'instant où nous lisons ce texte. Cette date concerne l'univers dans son ensemble. Puis, descendons d'un cran: le système solaire apparaît il y a 8 milliards d'années. Un cran plus bas: la Terre émerge il y a 4,5 milliards d'années. Un cran encore, et les premiers vivants apparaissent il y a environ 2 milliards d'années. Puis intervient l'explosion des multicellulaires et il y a environ 200 000 ans apparaît l'espèce humaine. Enfin voici l'histoire des humains liée à l'apparition de l'écriture et en toute extrémité, la naissance de la personne qui lit ce texte.
Chaque champ ou cran de dates correspond à une science mais nous nous sommes souvent trompés par une erreur de perspective habituelle au généalogiste qui constate que l'arbre de ses ancêtres aboutit à son père et à sa mère comme-ci la finalité de tous ces ancêtres étaient sa propre existence.
Dans les faits, le big bang continue son œuvre, le système solaire également, les vivants continuent à évoluer et la vie de la personne a connu et connaît un nombre important de péripéties qui peuvent donner lieu à de vastes biographies.
Subrepticement nous venons d'ajouter une quatrième dimension : celle du JE. En éthologie, la vie n'existe pas, il n'y a que des vivants. Et chaque vivant est un JE. Celui qui écrit ce texte est un JE, celui qui le lit en est un également. Les 7 milliards d'humains en sont 7 milliards de JE. Mais nouvelle surprise, chaque vivant qu'il soit plante ou animal l'est également.
Hélas, nous ne pouvons dire combien il y a de JE vivants sur Terre mais toujours en fonction de parti pris hypothétique: nous estimons qu'il y en a un nombre fini même s'il semble être en expansion et s'il change à chaque instant en fonction d'un nombre de morts et du nombre de naissance.
Nous considérons que l'éthologie humaine qui nous est la mieux connue même si elle est encore mal étudiée est le champ de démonstration de nos études. Cela nous permet de bien faire la différence entre le JE éthologique et le je intime.
Nous allons nous livrer à une petite expérience: certaines personnes estiment que les 7 milliards d'humains sont la cause de la diminution de nos ressources de vie. Et des politiques sont mises en place pour ralentir la croissance de notre démographie. La Chine impose l'enfant unique et il y a quelque temps l'Inde proposait un poste de radio à transistors contre une vasectomie ambulatoire. Mais quand nous disons qu'il y a trop d'humains sur Terre; le lecteur de ce texte pense-t-il qu'il n'aurait pas du naître ou bien ses enfants ou ses petits enfants? Gageons que ce n'est pas son réflexe car soit il est irréalisable puisque tous vivent soit il est inaccepatble.
C'est le pari que fait l'éthologie elle doit sans cesse tenir compte de ces quatre dimension: l'infiniment grand; l'infiniment petit, infiniment lointain dans le passé et le futur et l'infiniment intime. On comprendra alors qu'elle aussi doit créer son propre langage mais un langage compréhensible par les 7 milliards d'humains.
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Ressources de vie
une ressource de vie est un unité insécable nécessaire à un seul animal et qui entraine la mort de deux concurrents s'ils ne parviennent pas à s'en emparer complètement. L'un des deux doit disparaître.
Autre exemple: il ne peut y avoir deux rois pour un même territoire.
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L'éthologie se situe dans un contexte général d'unicité entre ce que l'on appelle matière inerte et matière vivante.
Il y a une démarche intellectuelle de principe: "ce n'est pas parce que nous ignorons ce que nous ignorons que ce que nous ignorons n'existe pas".
Paradoxalement la prise de conscience du champ de notre ignorance se développe de manière exponentielle au moment où explose le champ de nos connaissances dans de domaine.
Nous sommes 7 milliards d'humains. Cela représente donc entre dix et vingt fois plus de connaissances par rapport au début de l'ère chrétienne où selon les statistiques de l'ONU il y avait environ 400 à 700 millions d'humains sur Terre et sept fois plus qu'en 1800 où l'on en comptait 1 milliard.
Mais les humains ne représentent qu'une infime parcelle des vivants - végétaux et animaux - . Et les vivants, pour leur part ne sont qu'une partie infinitésimale de la planète Terre. La Terre, c'est environ 1 pour mille du volume du Soleil et selon André Brahic (Enfants du Soleil, 1999), il existe des tera de tera de tera d'étoiles dans l'Univers.
Dans le passé, il y avait une sorte de réflexe contre l'infini de cette ignorance: penser que ce que les humains ne connaissent pas, n'existe pas ou bien y placer Dieu. Il faut renverser cette perspective. Nous allons visiter Mars dans les 50 ans qui viennent mais – vu d'aujourd'hui – nous ne pouvons dire quand nous sortirons du système solaire et encore moins quand nous parviendrons dans d'autres systèmes.Quand à sortir de notre galaxie, aucun scientifique ne semble s'y être aventuré à établir un quelconque pronostic alors que nous devons réintégrer ceci dans le champ des possibles.
C'est dans ce contexte que nous posons l'hypothèse de la continuité entre matière inerte et matière vivante.
Il est possible que des pans entiers de cette vision réconciliée soient hors d'atteinte des recherches des humains mais nous en savons assez sur la physique et la chimie pour montrer que les vivants ne comportent aucun élément qui ne figure dans le tableau de Mendel.
De cette manière nous venons de définir la place de l'éthologie dans l'infiniment grand et l'infiniment petit et donc dans deux ordres de grandeurs.
Il faut y intégrer le temps. Notre hypothèse est de nouveau celle de la continuité depuis le big bang d'il y a 13,7 milliards d'années jusqu'à l'instant où nous lisons ce texte. Cette date concerne l'univers dans son ensemble. Puis, descendons d'un cran: le système solaire apparaît il y a 8 milliards d'années. Un cran plus bas: la Terre émerge il y a 4,5 milliards d'années. Un cran encore, et les premiers vivants apparaissent il y a environ 2 milliards d'années. Puis intervient l'explosion des multicellulaires et il y a environ 200 000 ans apparaît l'espèce humaine. Enfin voici l'histoire des humains liée à l'apparition de l'écriture et en toute extrémité, la naissance de la personne qui lit ce texte.
Chaque champ ou cran de dates correspond à une science mais nous nous sommes souvent trompés par une erreur de perspective habituelle au généalogiste qui constate que l'arbre de ses ancêtres aboutit à son père et à sa mère comme-ci la finalité de tous ces ancêtres étaient sa propre existence.
Dans les faits, le big bang continue son œuvre, le système solaire également, les vivants continuent à évoluer et la vie de la personne a connu et connaît un nombre important de péripéties qui peuvent donner lieu à de vastes biographies.
Subrepticement nous venons d'ajouter une quatrième dimension : celle du JE. En éthologie, la vie n'existe pas, il n'y a que des vivants. Et chaque vivant est un JE. Celui qui écrit ce texte est un JE, celui qui le lit en est un également. Les 7 milliards d'humains en sont 7 milliards de JE. Mais nouvelle surprise, chaque vivant qu'il soit plante ou animal l'est également.
Hélas, nous ne pouvons dire combien il y a de JE vivants sur Terre mais toujours en fonction de parti pris hypothétique: nous estimons qu'il y en a un nombre fini même s'il semble être en expansion et s'il change à chaque instant en fonction d'un nombre de morts et du nombre de naissance.
Nous considérons que l'éthologie humaine qui nous est la mieux connue même si elle est encore mal étudiée est le champ de démonstration de nos études. Cela nous permet de bien faire la différence entre le JE éthologique et le je intime.
Nous allons nous livrer à une petite expérience: certaines personnes estiment que les 7 milliards d'humains sont la cause de la diminution de nos ressources de vie. Et des politiques sont mises en place pour ralentir la croissance de notre démographie. La Chine impose l'enfant unique et il y a quelque temps l'Inde proposait un poste de radio à transistors contre une vasectomie ambulatoire. Mais quand nous disons qu'il y a trop d'humains sur Terre; le lecteur de ce texte pense-t-il qu'il n'aurait pas du naître ou bien ses enfants ou ses petits enfants? Gageons que ce n'est pas son réflexe car soit il est irréalisable puisque tous vivent soit il est inaccepatble.
C'est le pari que fait l'éthologie elle doit sans cesse tenir compte de ces quatre dimension: l'infiniment grand; l'infiniment petit, infiniment lointain dans le passé et le futur et l'infiniment intime. On comprendra alors qu'elle aussi doit créer son propre langage mais un langage compréhensible par les 7 milliards d'humains.
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